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CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA FEMME AFRICAINE À L’AMBASSADE D’ANGOLA LE 2 AOÛT 2024

Le 2 août 2024 à Berlin, l’Ambassade d’Angola en Allemagne a organisé en presence de nombreux Ambassadeurs africains accrédités en Allemagne et de plusieurs invités allemands et africains, la Journée de la Femme Africaine, dans le cadre d’une cérémonie riche en couleurs.

La délégation camerounaise présente à cette cérémonie était conduite par Son Excellence Monsieur Victor NDOCKI, Ambassadeur du Cameroun en Allemagne. Il était accompagné de ses collaborateurs, notamment Monsieur Didier SEING, Premier Secrétaire, et le Professeur Maryse NSANGOU, Conseiller Culturel ainsi que de Monsieur Bertrand Yves NDJANA, Préfet du Département du Moungo, de passage à Berlin..

Le thème de la conférence était “Investir dans l’éducation: Assurer l’avenir des femmes et des filles en Afrique”. Cette conférence a débuté par un discours de S.E. Mme Balbina DIAS DA SILVA, Ambassadeur d’Angola, sous la modération de Mme BOKENGO du Cameroun.

S.E. Mme DIAS DA SILVA a évoqué l’origine et la création de la Journée de la femme africaine en Tanzanie il y a 62 ans. Elle a rappelé le thème de la conférence et les défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles en Afrique, tels que le mariage des enfants, la pauvreté précoce et le manque d’installations sanitaires de base. Elle a rappelé les différentes chartes et traités qui définissent le droit de chaque femme à l’éducation. Elle a ensuite insisté sur le fait que l’éducation est un outil indispensable à l’économie, au leadership, à l’intégration dans la société et aux droits de tous les êtres humains. Elle a terminé son discours par un poème dédié aux femmes et aux mères qui luttent pour élever leurs enfants malgré leur marginalisation dans la société.

Après le discours de l’Ambassadeur, un panel composé de Mme Winnie CHIBESAKUNDA, Ambassadeur de Zambie en Allemagne, de Mme ANDJABA, économiste, de Mme NDATIRWA, expert financier et de Mme MOUDOUMBOU, Présidente de l’Organisation panafricaine pour l’émancipation et la libération des femmes (PAWLO) a pris la relève pour aborder diverses problématiques.

Mme CHIBESAKUNDA a prononcé un discours dans lequel elle a souligné que l’éducation était un facteur d’égalité et un outil permettant à chacun de réduire la pauvreté et de favoriser la croissance économique. Elle a souligné que les femmes et les filles qualifiées sont essentielles pour le marché du travail actuel. Pour relever le défi de l’éducation, les gouvernements africains devraient rendre l’éducation gratuite et accessible aux jeunes afin de réduire le taux d’analphabétisme chez les femmes.

Mme ANDJABA a évoqué les défis majeurs auxquels sont confrontées les femmes en Afrique où environ 50 million de filles ne sont pas scolarisées et continuent d’être confrontées aux problèmes de la menstruation, du mariage des enfants et des violences domestiques et sociales. Elle a souligné l’importance des femmes et des filles dans la société, des études montrant que les filles éduquées sont plus utiles au développement économique et social d’un pays.

Mme NDATIRWA a commencé par raconter l’histoire de la lutte menée par le Rwanda pour éduquer ses filles. Après l’horrible génocide, le gouvernement, par l’intermédiaire des Nations Unies et de ses organisations, a créé plusieurs programmes de développement national, dont l’éducation et le développement des filles dans un pays où 52 % des habitants sont des femmes. Ceci a été fait principalement à travers des actions législatives, parmi lesquelles la création de banques et de microfinances pour les femmes, la suppression des frais de scolarité à l’école primaire et l’octroi aux femmes du droit de propriété, en révisant plusieurs politiques nationales en matière d’égalité entre les sexes.

Mme MOUDOUMBOU quant à elle, a commencé son discours en déclarant que l’Afrique devait s’unir comme les États-Unis d’Amérique, pour relever efficacement le défi des femmes et des filles en Afrique, qui sont dotées d’un riche potentiel. Elle a souligné que l’Afrique est un lieu de diversité, un atout qu’il faut promouvoir. Elle a terminé son discours sur les défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles dans les petites communautés et les zones de conflit et qui doivent être relevés par les gouvernements africains.

Après leurs discours, l’assemblée a eu l’occasion de poser des questions au panel, lesquelles portaient essentiellement sur les défis à relever pour assurer l’éducation de chaque femme en Afrique.

La conférence s’est terminée par un défilé de mode traditionnelle de divers pays africains, un spectacle de musique afro-internationale et la presentation de la diversité culinaire des pays africains.

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